Elle est un peu ma « master teacher »… forte, folle, belle, hors du temps, punk, femme, plusieurs fois mère aussi…

Intemporel, dramatique, hommage à Coltrane… A chaque fois que j’écoute ce morceau, j’ai envie de pleurer.

On avait croisé Tyler, The Creator vendre des tee-shirts dans une petite boutique branchée de West Hollywood un été il y a quelques années. On ne pouvait pas se douter d’une telle puissance en le voyant glander derrière son tiroir caisse…

My man ! Même à 100 ans, il submerge par sa toute puissance…!

Ça sent une cabane au fond de la forêt, un peu le sirop d’érable, une nature sauvage, cruelle, si douce aussi…

Sans image, sans pose ni posture, juste une jeune fille, simple, très douée. J’aimerais bien être sa copine, à Feist ;-)

Une vieille décapotable sur une route américaine, la highway one, les palmiers, les water tanks à l’entrée des petites villes fantômes, l’amour sous le soleil aussi… ah, l’Amérique…

Parce qu’il est beau, qu’il a des tatouages, qu’il sent l’huile de vidange et qu’il vit à LA.

Comment faire un album, des morceaux si justes, si aboutis, si forts en étant si jeunes ? J’écoute cette chanson en boucle comme une ado. Bouh.

Il ne nous reste que ça à faire, aller remuer un peu nos corps en baja California.

Parce qu’on finit toujours par Marvin Gaye